Accueil / Dictionnaire des rues /Rue Cassan
Cette rue très étroite du côté de la rue du Portail Magnanen l'est encore plus quand elle débouche sur la rue des Lices.
Etant très sombre, elle était appelée de l’Ombre dès 1539 pour sa partie est.
Jean Saisson, blanchier, (ouvrier tanneur qui travaille les peaux de bovins, ou mégissier qui apprête les peaux de bovins et ovins) qui y habitait en 1632 du côté de la rue des Lices, légua sa maison à son gendre, le peintre d’Histoire Pierre Parrocel, membre d’une lignée de peintres qui fournirent de nombreux tableaux aux églises d’Avignon.
Le naturaliste Esprit Requien (1788 -1851) naquit dans une maison de cette rue et y vécut la majeure partie de sa vie.
L’autre tronçon de la rue, appelé Persil, fut renommé Persil-Magnanen en 1843 pour la différencier des autres voies portant ce nom.
Son nom actuel est celui de Denis Casimir Cassan 1810-1883, poète provençal né à Avignon en 1810, ami des Félibres, dit lo trobaïre Cassan. Il avait composé lui-même son épitaphe :
Que loun juste eis hurous, à soun houro darniero !
D’une segundo vido entrevei la lumiero,
Quito la terro, ansin, senso la regreta
E s’endor din lou sèn de la Divinita…