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Accueil / Dictionnaire des rues / Rue de la Peyrolerie

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    Son nom vient du mot provençal peyrou, c'est-à-dire chaudron car c’est dans  la partie sud de la rue que se pratiquait le métier de chaudronnier, ou peyrolié.  

 

Creusée dans le rocher, la voie fut tout d’abord une peyriera, une carrière de pierres sur le flanc méridional du Rocher des Doms. Une partie passe sous un des contreforts du Palais des Papes et entre deux pans de rochers abrupts. Pendant longtemps il fallut difficilement gravir le sol resté rocailleux qui formait un dos d’âne ; de plus les allées venues continuelles des hommes et des bêtes avaient creusé le roc en laissant les eaux de pluie s’y accumuler jusqu’à empêcher parfois le passage. Le sol fut aplani en plusieurs étapes, entre 1454 et 1755, date à laquelle la ville  commandita  les travaux  nécessaires  à l’arasement au niveau  de  la place du  Palais.

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De nouveau jugée trop étroite, elle fut agrandie quelques années plus tard et au cours du Second Empire.

    Des fouilles ont permis de dégager des vestiges de constructions romaines. En 1902, sur l’instigation d’Esprit Calvet, on trouva des fragments de colonnes de marbre et une tête de Dionysos dans les caves de l’hôtel de la Mirande. En 1912 trois arcades en grand appareil bâties sur un plan arrondi mises à jour sont visibles. Les archéologues hésitent entre les restes d’un théâtre, d’un amphithéâtre, d’un magasin ou d’un entrepôt.

Une statue de saint Joseph, probablement du XIXème siècle, a pris la place d'une Madone disparue. Il s'appuie sur une planche de bois et tient son emblème, une fleur de lys.

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Vestiges romains

               < Rue Petramale                                                                                                                        
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