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Chapelle du Verbe Incarné
Jadis appelée rue des Tanneurs du fait des tanneries installées là, elle prit par la suite le nom de rue des Lices, c'est à dire l’espace compris entre deux enceintes ou le long d’une enceinte ; à l'origine le mot désignait les doubles rambardes accompagnées d'équipement qui permettent de courir la Quintaine et de de s'entraîner à la chevalerie.
Elle suit le tracé des remparts du XIIème siècle, démolis sur ordre de Louis XIII en 1622. Elle fut la première à être entièrement caladée, dallée de galets, à la demande du vice-légat Carlo Conti dont elle prit temporairement le nom en 1604.
La Chapelle du Verbe Incarné est le seul vestige de l'ancien couvent des Dames du Verbe Incarné, fondé en 1639 par Jeanne Chézard de Matel, qui avec sa fortune personnelle, avait créé une maison d'éducation pour les jeunes filles et une communauté religieuse qu'elle installa rue des Lices.
L’aumônerie générale était un établissement de bienfaisance créé à la fin du XVème siècle par le Conseil de la ville pour les nécessiteux. Elle s'appela «Hospice des indigents» à la Révolution. Les logis des hommes se situaient à l'ouest, ceux des femmes, à l'est.
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La cour était fermée par un bâtiment, nommé La Galère, réservé aux femmes « de mauvaise vie». Cette aile, ainsi que la chapelle, furent détruites.
Au milieu du XIXème siècle le site fut transformé en « Caserne des passagers », suite au rachat des locaux par la municipalité : il servait de cantonnement pour les troupes militaires de passage. En 1890 les Beaux-Arts prirent leur place jusqu'en 1998, d'où son nom actuel de Clos des Arts, date à laquelle des appartements y furent aménagés.
"Caserne des Passagers" avant 1890