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    Au XIIème siècle, les remparts passaient entre la place des Corps Saints et le bourg dou Faucoun. Le passage se faisait par le portail du Pont Fract, ou Pont Rompu, au dessus de la Sorgue. La rue, étant assez basse, était souvent inondée.

Une auberge des Deux Faucons lui aurait ensuite donné son nom, d’après des actes de 1495 et de 1783. On ignore à quel moment un troisième faucon s’est ajouté aux premiers.

 

Trois beaux hôtels jalonnent la rue des Trois Faucons :

Hotel de Rochegude. La famille La Gratia avait introduit la fabrication du cuir doré à Avignon en 1598. Scipion La Gratia se fit construire une maison qui fut acquise en 1681 par Gilles de Choquenot, conseiller du roi, et reconstruite aussitôt sur les plans de  la Valfenière. Ses héritiers la vendirent en 1732 à Pierre Joseph Jacques de Robert, premier marquis d'Aquéria, seigneur de Rochegude, coseigneur de Saint Didier et de Vénasque. La longue façade s’orne d’un beau mascaron de faune souriant au-dessus de la porte. Thomas Lainée réalisa les boiseries du cabinet doré, acquises par le musée des Arts décoratifs de Paris en 1891, et Jean Baptiste II Péru éleva l’aile sur la cour intérieure.

Il est devenu le siège d'Inter-Rhône, organisme inter- professionnel des vins de la vallée du Rhône.
 

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Hôtel de Rochegude

Hotel de Gilles de Ribas. Construit en 1757 pour Louis Édouard de Gilles, seigneur de Ribas, qui obtint de la Chambre apostolique l’autorisation d’établir un perron devant sa « maison nouvelle » et de placer bornes et bancs le long de la façade. La façade très sobre offre porte à encadrement, corniches sculptées et fenêtres en plein cintre. Il a  été converti en appartements à louer, ayant gardé leur décor et certains trumeaux

 

Hôtel d’Albert de Luynes. Sa porte imposante est surmontée d’un mascaron de femme. La cage d’escalier comprend une très belle rampe en fer forgé. En 1793 l’administration du département de Vaucluse fut installée dans cet hôtel avec solennité, arbre de la liberté, discours patriotiques, dont celui d’Agricol Moureau de triste mémoire, et farandoles, mais dès le lendemain, le « citoyen Albert » ayant affirmé qu’il refusait l’indemnité offerte pour l’occupation de sa maison et son intention de continuer à y habiter,  l’administration se déplaça à l’Hôtel de Forbin, alors propriété nationale.

 

A l’angle avec la rue des Etudes se trouve la maison de Philippe Sauvan, né à Arles en 1697 et mort à Avignon en 1792. Elève de Parrocel, il fut un peintre essentiellement de tableaux religieux et de « La ville d’Avignon restituée au saint Siège » qui figure au musée Calvet.

 

Une statue de Vierge à l'Enfant rappelle le couvent des religieuses de saint Eutrope.

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Hôtel d'Albert de Luynes

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Hôtel de Ribas

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Ancien couvent saint Eutrope

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