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Accueil / Dictionnaire des rues / Rue du Four de la Terre

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    Le nom vient de la présence dans cette rue d’un four à fabriquer les poteries, ou "four de terre".

 

La rue a porté indifféremment ce nom ou celui de Four de Nabresse d'après une maison en 1363, ou encore de La livrée du Prince d‘Orange. On trouve encore Carreria furni terre, et de la Brosse, peut-être une corruption de Nébresse.

 

L’Hôtel de Montaigu construit par la Valfenière en 1668 possède un bel escalier intérieur. Il appartient actuellement à la ville d‘Avignon qui y accueille une école des Compagnons du Devoir. Au rez-de-chaussée, sont exposés des chefs d'œuvre de compagnons.

 

A côté, deux portes du XIVème siècle donnant dans le vestibule pourraient être des vestiges de l'hôtel du prince d’Orange, Raymond des Baux, lequel faisait partie de la cour du Pape Urbain V qui lui prêta 3000 florins d'or.

  

Gaston Bigar (1883-1960), graveur sur métal et émailleur, eut son atelier dans cet hôtel. Il figure dans le Benezit, dictionnaire de référence des peintres, sculpteurs dessinateurs et graveurs du monde entier, créé en 1911.

 

Dans cette rue habita M. Bonnet, ancien charpentier de marine, qui avait fait le tour du monde sur un bateau à voiles en passant par le Cap Horn. C’est lui qui refit la grande porte de la préfecture. Son fils, Guy Bonnet est un compositeur et chanteur en provençal.

     D'autres personnages pittoresques demeurèrent rue du Four de la Terre : M.Ferrier qui travaillait au dépôt des locomotives ; les frères Jouveau, ébénistes ; Mme Griolet qui avait vécu aux colonies ; Mme Véra Galineli, modiste ; M. Deldon, coiffeur pour dames; M. et Mme André Martin qui créèrent la première laverie automatique d’Avignon ; M. Galitch, l'électricien qui a posé le paratonnerre de la Vierge de Notre Dame des Doms en 1931 ; M. Marius Ménard, sapeur pompier de la ville, qui mourut en service ; M. Joseph Mourard coiffeur pour hommes ; M. Yanopoulos, tailleur ; les deux soeurs Parpillon, brodeuses et couturières ; un matelassier qui chantait à l'opéra ; le marchand de balances Ressegaire ; un caviste ; un saleur de jambons et M.Ginoux, marchand de bonbons qui avait une voiture «canadienne» en bois. 

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