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LES RUES DES REMPARTS

à partir de la porte de la République dans le sens des aiguilles d’une montre.

 

 

Le plan général d’alignement de 1843 a systématiquement donné aux boulevards extérieurs

et à la rue parallèle à l’intérieur des remparts le nom de la porte la plus proche,

mais certaines dénominations ont été modifiées par la suite.

Le cours Kennedy et la rue du Rempart saint Roch actuels prirent le nom de Cours du Roi de Rome en 1811 à l’occasion de la naissance du fils ce Napoléon Ier.

 

La rue du Rempart saint Dominique se nommait rue de la Poudrière, d’après la tour qui servait de dépôt de poudres,  ou rue de la Porte des Miracles, d’après l’église de la rue de la Velouterie.

 

La rue du Rempart de l’Oulle a remplacé l’ancienne rue du Jeu de Mail.

 

Sur un plan de 1836, la rue du Rempart du Rhône s’appelait rue Entre-Eaux, car étant surélevée, peut-être parce qu’à cet emplacement s'était trouvée une île, elle échappait aux inondations fréquentes dans le quartier du Limas.

 

La rue du Rempart de la Ligne se réfère au bois (legne) qui était déchargé ici. On peut voir dans le mur d’une maison un blason mal positionné, sans doute un réemploi, portant un lion à la queue relevée.  Cette maison était un ancien relais de poste, la rue Palaphernie qui débouche Porte de la Ligne étant jadis composée de nombreuses écuries.

 

La rue du Rempart saint Lazare s'est d'abord appelée rue des Salins grâce à la présence du grenier à sel de la Ferme générale d'Avignon et de celui du Dauphiné. Elle prit aussi le nom de rue de la Canneterie du fait des fileuses de chanvre qui y  travaillaient.

En 1642, plusieurs miracles se produisirent devant la madone qui ornait la façade d'une maison, et les offrandes furent si abondantes que le clergé de saint Symphorien demanda à la ville de disposer de l'une des tours des remparts pour les entreposer, afin d'attendre qu'il y en ait suffisamment pour l'érection d‘une chapelle. Celle-ci fut nommée Notre Dame de la Majour ou Notre Dame des Salins, ce qui donna le nom à la rue.

La rue du Rempart de l’Imbert correspond aux actuelles rues du 58ème Régiment d’infanterie et avenue du 7eme Génie.

 

Avant 1790, la rue du Rempart saint Michel s’appelait rue des Arbalétriers, ou du Papegay. Elle a pris en partie le nom de Ninon Vallin.

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Le grenier à sel

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Le sel, monopole royal, était une marchandise précieuse qui permettait la conservation des aliments et était soumise à une lourde taxe, la gabelle, d'où une contrebande importante. Le grenier à sel est l'un des plus anciens bâtiments de la ville et son origine remonte à 1363. Le sel provenait des étangs de Peccais.

 

Il fut remanié en 1758 par Jean-Ange Brun (architecte de la chapelle de l’Oratoire). Vendu après la révolution comme bien national,  il passa en 1897 à Eugène Mortz qui le  transforma en brasserie. La famille Naquet l'acquit en 1928 pour l'exploitation de chardons à carder la laine.

Voir l'article et la video "Sel et gabelle" pour plus d'informations.

 

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