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Accueil / Dictionnaire des rues / Rue et Place du Grand Paradis

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   Les paradis ou reposoirs désignaient les autels provisoires élevés dans les rues les jours de procession solennelle.et où s'arrêtaient les porteurs du saint sacrement. Celui qui se trouvait ici était-il plus imposant que celui de la place Noël Biret anciennement place du Petit Paradis ?

 

Les Pénitents violets, dont la confrérie fut créée en 1662, y firent construire leur  chapelle en 1740 par Jean-Baptiste Péru. Elle est de nos jours transformée en théâtre.

 

Sur cette place habita le sculpteur Antoine Moiturier,  né à Avignon en 1425, auteur du retable du maître-autel de l'église saint Pierre, qui fut  détruit au XVIIème siècle et dont deux anges rescapés sont au Musée du Petit Palais.

   Une maison de la Congrégation de la Propagande fut fondée place du Grand Paradis en 1659 pour accueillir les jeunes filles converties du protestantisme à la foi catholique. Pensions, dons et legs de généreux donateurs assuraient la subsistance de l'établissement qui reçut 274 fillettes issues de familles protestantes ou fraichement converties, jusqu'à sa fermeture en 1793. Le vice-légat Niccolini accorda en 1682 un privilège d'exemption des droits de maîtrise aux artisans qui épouseraient une fille de la Propagande, comme cela fut le cas également pour les filles de la Garde.

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Chapelle des Pénitents violets

< Rue Théophile Gautier                                                                                                    Rue Grande Fusterie >
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