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Accueil  / Dictionnaire des rues / Rue Pouzaraque

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     Le pouso-rado, c‘est en provençal le puits à roue, ou noria, déformé en pouzaraque. Ces noria étaient nombreuses dans les jardins  et on peut en voir un exemple à la Collégiale de Villeneuve. 

 

Cette machine, destinée à élever les eaux pour servir à l’arrosage, fut d’abord utilisée à Marseille et introduite à Avignon avant 1343, car un document en prouve l’existence à l'extérieur de la Porte Évêque. Le plus ancien texte citant ce nom date de 1356 ; des actes de 1505 mentionnent en latin Domus ultra Poseraquam, et en 1518 Domus in Carreria Poseraque et ante dictam Poseraquam.

 

En 1350, Symonet de Lyon et sa femme habitaient dans cette rue : ils reçurent en donation de Jean Fabry «une vigne de quatre éminées au clos de Massillargues» à charge de nourrir et entretenir sa vie durant l'épouse de Fabry. 

 

La peste de 1721 fit d'énormes ravages dans ce quartier : «Tous les pauvres habitants de la rue de la Pouzaraque furent menés morts ou malades à Saint-Roch… On avait fait construire septante cabanes dans les fossés entre saint Michel et saint Roch, on y logea le reste des habitants de la Pouzaraque où on leur fit faire quarantaine», selon le témoignage de Laurent Drapier. 

De la statue de Notre-Dame de Vie, il ne reste que la niche vide.

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