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   De la place de l'Horloge jusqu’à l’église Saint Agricol, la rue était dédiée à la vente des harengs, ce qui lui valut  le nom de Harengerie. Elle s'appela ensuite Passionei du nom du vice-Iégat qui la fit élargir en 1754. Quand on lui redonna son ancien nom, il s'était transformé en Arangerie, ou rue des Oranges.

Sa largeur actuelle est due aux travaux de 1857. 

Agricol, le saint patron de la ville, serait le fils de Magne, évêque d’Avignon, et vécut au VIIème siècle. Élève du monastère de Lérins, il appliqua à son diocèse d'Avignon la formule «Il vaut mieux absoudre 99 coupables que de condamner un innocent». Agricol est toujours représenté accompagné d'une cigogne. La légende rapporte que lorsqu'une invasion de crapauds et de serpents s'abattit sur la ville, le saint envoya un vol de cigognes pour l'en débarrasser.  Sur le parvis de l'église saint Agricol avait lieu chaque année, le jour de la fête du saint, le jeu de l'oie. Un mât était dressé au sommet duquel était attachée une cage contenant deux oies. Il fallait grimper, en se frottant les mains de sable, jusqu‘au sommet, briser la porte de la cage et attraper un volatile pour être le vainqueur. En 1738, un concurrent se tua en tombant et l'évêque interdit le jeu.

La librairie Roumanille fut fondée par le félibre au XIXème siècle, à l'emplacement de la maison de Hugues de Sade datant de 1387. Quand Louis Siaud, son successeur, ferma la librairie,  Avignon perdit une partie de son patrimoine. 

 

La chapelle des Templiers se dissimule derrière "la Cour du Louvre". Elle fut construite vers 1273 sous le vocable de Notre Dame de Nazareth. Les Templiers dispersés en 1314 furent remplacés en ces lieux par des cardinaux qui y installèrent une livrée où vécut Pedro de Luna, futur anti-pape Benoît XIII. En 1376, les hospitaliers de saint Jean de Jérusalem en prirent possession.

La chapelle n'est ouverte que pour des manifestations culturelles. C'est une des merveilles de l'architecture médiévale avignonnaise, de pur style gothique, unique en Provence. 

Au XIXème siècle, l'hôtellerie du Pont, puis du Louvre, prit la place de la commanderie. Le félibre Anselme Mathieu en fut longtemps propriétaire. C‘est lui qui fit restaurer en 1876 le niveau supérieur où se réunit le banquet des poètes provençaux pour la constitution du Félibrige.

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La librairie Roumanille

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   Quand l'église saint Agricol fut érigée en collégiale par le pape Jean XXII en 1321, l'édifice fut  entièrement reconstruit. La façade fut de nouveau refaite en 1498 avec des sculptures de Ferrier Bernard. L'intérieur est richement décoré de tombeaux monumentaux, statues de Péru et Coysevox et tableau de Simon de Châlons.

L'agrandissement du parvis par les chanoines à la fin du XVème siècle provoqua un vif mécontentement parmi les habitants, mais fut néanmoins effectué.

Eglise saint Agricol - Carte postale ancienne

< Rue Paul Saïn                                                                                                                
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