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Accueil Dictionnaire des rues / Rue Violette

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En 1568 cette rue portait le même nom que sa voisine, Carreria Studiorum antiquorum, la rue des Vieilles Etudes. Elle bordait les terrains du noviciat des Jésuites.

 

Une société de la Violette était établie en 1781 rue de la Colombe (actuelle Agricol Perdiguier) dans le jardin d’une dame Pluvinal. Elle accueillait de jeunes ouvriers et artisans qui, selon Jean Achard, « ne voulant fréquenter ni les cabarets ni les lieux de débauches, étaient cependant bien aises de se réunir pour se délasser de leurs fatigues. Ils s’engageaient, au moment de leur réception, à ne point blasphémer, à ne point jouer à des jeux défendus, etc. »

Au n°5 se trouve l’Hôtel de Caumont, édifié entre 1720 et 1751 par Jean-Baptiste Franque et son fils François pour J. de Seytres, marquis de Caumont. Acquis en 1878 par le conseil général de Vaucluse, il a été affecté à l'École normale d'instituteurs puis à la Gendarmerie nationale. C’est actuellement le musée d’art contemporain de la fondation Lambert.

 

Au n° 7, l’Hôtel de Galéas-Gadagne fut construit sur les plans de Jean-Baptiste Franque à partir de 1751. Lors de la Révolution, les Gadagne ayant émigré, la maison fut réquisitionnée et servi d’entrepôt pour les meubles confisqués. Le baron de Montfaucon, maire d'Avignon, l’acheta en 1824, puis le vendit au comte Albert d'Olivier de Pezet, maire également. C’est là que Félix Gras, dans son roman Les Rouges du Midi, situe des complots contre-révolutionnaires. Après avoir accueilli l’Ecole d’Art, il a été réuni à l’hôtel de Caumont pour agrandir l’espace dévolu aux collections Lambert. Les façades sur jardin sont visibles boulevard Raspail.

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Façade sur cour de l'Hôtel de Beaumont,

Fondation Lambert

< Rue Jean Vilar                                                                                                               
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