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Par Liliane, Décembre 2023

 LES "VISITES" DU RHÔNE A AVIGNON 

« Le Rhône est un taureau furieux descendu des Alpes et qui court vers la mer »  Frédéric Mistral

Le Rhône, seul fleuve à relier la Méditerranée à l’Europe du Nord, a toujours été à la fois une bénédiction et une malédiction pour ses riverains : le parcourir, chargé de marchandises, le dompter, le traverser, le pomper, l’empêcher de déborder… les hommes de toutes époques s’y sont acharnés mais il n’en a souvent fait qu’à sa guise.

 

Dès l’Antiquité, l’étain, le cuivre, les fourrures des régions du Nord sont échangées contre les produits - ivoire, épices, sel, vin, étoffes - d’Orient et de Méditerranée. En 218 av. J.-C., Hannibal traverse le Rhône avec 80 000 hommes et 37 éléphants pour attaquer Rome…

Né torrent en Suisse, il court sur 812 kilomètres, alimenté par de nombreux cours d’eau, avant de se diviser dans le delta de la Camargue pour atteindre la Méditerranée.

Les « visites » du Rhône

 

Le fleuve est sorti de son lit à de très nombreuses reprises. Quelle différence entre crue et inondation ? Une rivière est en crue lorsque son débit augmente sensiblement. On parle d'inondation lorsque les eaux ne pouvant plus être contenues dans le lit du fleuve, dit mineur,  débordent et envahissent le lit majeur. Les zones touchées situées dans la vallée sont des inondations de plaine, résultant de pluies importantes dans le bassin versant, qui se cumulent parfois avec la fonte des neiges sur les reliefs.

Edouard Baldus - Inondation de 1856

On décompte à Avignon, de 1226 à 1700, une centaine de crues avec inondations, entraînant la destruction de récoltes, bâtiments, enceintes, sans oublier le pont saint Benezet. La crue extrême de 1674 a dû être déterminante pour son effondrement bien que les travaux  de réfection aient continué.

 

La ville était délimitée à l’ouest par une frontière fluctuante, qui correspondait au lit du Rhône, défini comme    «l'’intégralité des terres momentanément couvertes par les inondations» affirmant ainsi la présence du Rhône comme un élément fondateur de la cité.

Les secteurs les plus touchés, lorsque le Rhône sortait de son lit, étaient et sont toujours l'île de la Barthelasse et l'île Piot. Intra-muros, le quartier de la Balance et celui du Limas subissaient régulièrement des inondations, surtout  quand le Rhône et la Durance conjuguaient leurs forces, d’autant que « la cité intra-muros forme cuvette et que certains quartiers sont à deux et même trois mètres au-dessous du niveau du Rhône » (Sylvain Gagnière). Lorsque les crues inondaient les bas quartiers de la ville, les collecteurs royaux venaient en barque prélever les impôts dus à la couronne !

batardeau.jpg

Photos début XXème siècle

et 2014

(Photographie 2014 France Bleu)

Le système des batardeaux, utilisé depuis le Moyen-âge pour empêcher l’eau d’entrer en ville est toujours en vigueur. Deux entailles dans les portes des remparts servent à superposer deux rangées de poutres comblées par de l’argile et du fumier. De nos jours ils sont aussi en aluminium. Des exercices anti-crues sont régulière-ment organisés.

Du XIV au XVIIIème siècle

Parmi les crues qui ont le plus marqué les esprits, en octobre 1362, le rempart ne résista pas à la poussée des eaux entre les portes Saint-Michel et Limbert. En 1433 eut lieu une inondation qui donna naissance à la légende du miracle de la chapelle des Pénitents Gris, dans laquelle l’eau se serait écartée pour épargner le saint sacrement. En 1548, la crue atteignit 8,45 mètres à l’échelle du pont saint Bénézet. En 1554, le «déluge de la saint Martin » dura huit jours  et huit nuits ; en 1674 l’eau atteignit 6,65 mètres dans les rues.

La crue de 1755 fut elle aussi catastrophique, en particulier pour la Barthelasse. Un chroniqueur rapporte : « Les grangiers de la Bartalasse ont passé des nuits entières sur les toits, souffrant la pluie, la faim, la soif & toutes les horreurs d'une mort prochaine. Plusieurs ont péri sous les ruines des bâtiments, & ceux qui ont sauvé leur vie ne s'estiment guère plus heureux, puisqu'en survivant à leurs voisins, ils ont perdu tous leurs biens & toutes les choses nécessaires à la vie. Plus de bêtes de laine, plus de récolte à espérer. Les digues ayant toutes été renversées, les champs ne présentent plus à la vue que des ravins & des couches de sable de plusieurs pieds d'épaisseur, qui tariront pour longtemps la fertilité des fonds. Tous les mûriers sont arrachés ou couchés sur le côté. Beaucoup d'autres arbres de haute futaie ont essuyé le même sort. En un mot, cette grande île, autrefois si riante, n'est plus reconnoissable ».

Le miracle de la chapelle des Pénitents gris, 30 novembre 1433 DR

XIXème siècle

La crue de novembre 1840 fut l’une des pires qu’Avignon (et Lyon) aient subi.

Provoqué par des averses torrentielles cumulées avec la crue de la Durance, le niveau de l’eau atteignit son maximum, soit 8,65 mètres, dans les rues d’Avignon. Ce fut « l’événement météorologique le plus grandiose et le plus déconcertant qui se soit jamais produit dans le bassin du Rhône » (Maurice Pardé, géographe spécialiste en potamologie, la science des fleuves).

Rue du Limas 1840

Rue Pasteur 1840

Place des Corps Saints

1674

1725

1867

« On ne connaît pas d’exemple d’une inondation aussi longue et par là même aussi désastreuse. Nos remparts, que tant de gens voulaient abattre comme de vieilles ruines gothiques, comme un obstacle à l’embellissement de nos boulevards, ont préservé la plupart de nos maisons d’une ruine totale, en opposant une digue à l’impétuosité du fleuve ; ils ont été le chemin de salut pour tous ceux qui habitaient dans leur voisinage, et sont restés presque le seul moyen de communication avec les contrées environnantes. Sans les remparts, il eut été impossible d’arriver au Pont de bois, et de recevoir les vivres qui nous venaient en bateaux. Les portes de la ville dégorgeaient une masse d’eau qui se précipitait par ces ouvertures avec un fracas épouvantable… La hauteur à laquelle le fleuve s’est élevé est effrayante ; sous le pont Saint-Bénezet, ses eaux couvraient tous les éperons et entraient dans la chapelle construite sur la deuxième pile. Un quart des maisons de la ville a eu de l’eau au premier étage, près des neuf dixièmes dans le rez-de-chaussée, à diverses hauteurs… Au-dessous d’Avignon, les eaux de la Durance contribuèrent à augmenter encore la crue formidable du Rhône. Le fertile territoire de Barbentane, situé au confluent des deux rivières, fut entièrement ravagé.

Les fermes et maisons de campagne furent envahies et cernées de toutes parts par les flots réunis du Rhône et de la Durance. Depuis le 30 octobre jusqu’au 20 novembre, nous n’avons cessé d’être dans l’eau, qui fut croissant pendant cinq jours et cinq nuits. (Maurice Champion)

Des repères de crue, plaques apposées rue des Teinturiers, rue Carretterie, rue Pasteur, rue du Limas (mot qui vient du limon  déposé par les eaux) entre autres, rappellent les dates et les hauteurs des eaux. Et lorsqu’elles se retiraient, il restait à compter les morts et les blessés, à évaluer les pertes et les dégâts, à réparer si possible les maisons ravagées, et à nettoyer, encore et encore…

En ville, le musée Calvet, récemment installé dans l’hôtel de Villeneuve, bien que surélevé d’environ d’un mètre cinquante par rapport à la rue, fut envahi par les eaux qui montèrent à 75 cm au dessus du sol et 1500 volumes environ de la bibliothèque  furent détériorés. L'inondation laissa une humidité persistante, « fléau opiniâtrement attaché à tous les rez-de-chaussée de notre ville » et si préjudiciable à la conservation des livres qu'on envisagea leur évacuation définitive.

 

On construisit par la suite la digue insubmersible Bonaventure, dite du Pontet, sur l’emplacement de la voie ferrée pour protéger la ville (le long de l’actuel parking des Italiens)

Le pire restait à venir : 1856.

 

Le 31 mai, la force de l'eau emporte la vanne du conduit Perrot dans le quartier Saint-Lazare : la rue de la Carreterie et ses voisines sont inondées. À peine a-t-on réussi à colmater cette brèche, que le rempart s'écroule sur près de 300 mètres entre les portes Saint-Dominique et Saint-Roch. On dit qu'une vague d'un mètre cinquante de haut a déferlé dans la ville. C’est l’une des crues les plus catastrophiques.

 

Les messages alarmants transmis par les préfets déferlent sur le télégraphe de l’Elysée. Après les pluies diluviennes et incessantes du mois de mai, les digues et les levées ont cédé. Le Rhône, la Saône, la Loire, l’Allier, la Garonne débordent, inondent les champs et les villes. Cent mille hectares sont bientôt sous les eaux.

Photographies d'Edouard Baldus - 1856 - Le rempart ecroulé

Des noyés flottent dans les maisons, d'autres sont emportés, accrochés à des branches,  ensevelis sous la boue. « La Camargue est couverte de deux à trois mètres d'eau. Il est probable que la plus grande partie des bestiaux est noyée. Toutes les récoltes sont perdues », rapporte le préfet des Bouches-du-Rhône.

 

Napoléon III se rend à Lyon dévasté. Mise à part l’occasion de montrer son soutien au peuple, il est aussi soucieux de la catastrophe qui accable les plus démunis, en particulier. « Je n'oublierai jamais ces maisons s'écroulant sous l'effort de l'eau, les murailles enlevées, laissant voir l'intérieur des logis à tous les étages », écrira Alphonse Daudet, alors âgé de 16 ans.

On se déplace en barque dans Avignon, le parvis saint Agricol sert de quai.

L'empereur et sa suite arrivent en gare d'Avignon, d'où ils prennent une barque pour Tarascon.  « Grand et émouvant spectacle », la presse est unanime à louer la bienveillance de l’empereur. Au-delà des subsides que Napoléon et sa famille sortent de leur fortune personnelle, il fait débloquer des fonds afin de reconstruire et moderniser. Vingt-sept millions de francs sont versés pour réparer les ponts, les églises, les fontaines… Et la générosité des Français est mise, avec succès, à contribution. Napoléon III en tire une popularité certaine.

William Bouguereau - Napoléon III à Tarascon

Hôtel de Ville de Tarascon

Hippolyte Lazerges - Sa majesté l'Empereur

au secours des inondés de Lyon - 1856 - Collection particulière

« Les communications entre cette ville (Tarascon) et Avignon sont complètement interrompues, par suite de la rupture des chemins de fer que les eaux du Rhône ont coupé sur plusieurs points. Sa Majesté a traversé dans un bateau, au milieu des champs inondés, un espace de cinq kilomètres qui le séparait de Tarascon. L'Empereur profondément ému, a parcouru dans son bateau les rues de cette ville entièrement envahie par les eaux, et a distribué des consolations et des secours aux habitants réfugiés dans les étages supérieurs de leurs maisons ». (Le Moniteur Universel du 4 juin 1856)

Le corps des Ponts et chaussées est mobilisé. Projets de barrages et de grands travaux fluviaux, systèmes de vigilance des crues sont lancés. La loi du 28 mai 1858 illustre la première politique publique de prévention contre les catastrophes naturelles.

 

La crue de référence utilisée aujourd’hui est celle de 1856. C’est la première pour laquelle on a vraiment mesuré les débits, et celle qui a fait le plus de dégâts, alors que la crue de 1840 a été plus importante. Pourquoi celle de 1856 a-t-elle occupé plus de surface de terres inondées ? C’est que la construction de nombreuses digues hautes et discontinues après 1840 a eu une conséquence inattendue : le fleuve a manqué de place en 1856 et débordé encore plus que précédemment. Les pouvoirs publics en furent conscients et une loi de 1858 interdit toute modification des réservoirs naturels d’expansion en amont des grandes agglomérations.

Le 2 novembre 1896 cinquante rues d’Avignon sont sous l’eau. Le 7éme régiment du génie est mobilisé pour venir en aide à la population. Un incident est révélateur de la tension qui règne. Le maire Pourquery de Boisserin (celui qui voulait abattre les remparts) rend visite aux sinistrés en barque de maison en maison ; l’évêque fait de même, ils se croisent et une altercation s’ensuit. Le capitaine du 7éme génie, Caustine, énervé et épuisé, en arrive à gifler Pourquery ! Il lui en coûtera trente jours d’arrêt de rigueur.

La rue de la Carreterie et la place Belle-Croix en 1896

Époque contemporaine

Claude Firmin 1902 - Vue panoramique des inondations en Avignon (Collection privée)

Inondations en 1902, 1907, 1910...

Novembre 1935 avec 7,32 mètres, tout l’intra-muros est sous les eaux et on circule en barque 

Novembre 1951 avec 7,27 mètres

Décembre 1955 avec 6,49 mètres.

 

Allées de l'Oulle en 1907

Rue saint Michel en 1910

1910

Rue du Petit Lycée, actuelle Frédéric Mistral

Le 7ème Génie installe des passerelles le long de la rue de la République - 1935

Place des Corps Saints - 1935

Rue Thiers - 1935

En janvier 1973, le Rhône se soumet (ou fait semblant) et change de lit. Son cours est modifié afin que les bateaux puissent naviguer côté Gard. L’autre bras du Rhône, qui longe Avignon, sera réservé à la plaisance et aux sports nautiques.

 

La CMR, Compagnie Nationale du Rhône, apporte des améliorations en écrêtant les crues moyennes. Non pas en retenant l’eau avec des barrages, mais en ayant quasiment doublé la contenance du lit du fleuve par le creusement de canaux de dérivation. Mais, lorsque tout est plein, le fleuve déborde quand même et continue de pénétrer dans les rues de la ville assez régulièrement, mais avec moins de violence qu’autrefois. C’est pourquoi il faut encore lui préserver des champs d’expansion, comme on l’a constaté lors des crues de 1993 et 1994.

 

Pour les habitants de la Barthelasse, les aménagements apparaissent à l’époque « inexorables » et personne ne tente de les empêcher, car un des arguments avancés par la CNR est la promesse d’une meilleure protection contre les crues. Or s’ils ont soustrait certains espaces aux inondations, c’est en pérennisant le rôle joué par des zones d’expansion de crue, comme la Barthelasse, la première à être touchée par les inondations.

Au fil du temps les Barthelassiens ont développé un savoir pratique qui leur permet une certaine anticipation: « On prévoit, quand c’est la saison, vers l’automne… un pack de charbon de bois, donc, on prévoit des bouteilles de gaz et un camping-gaz, pour se dépanner. » L’arrivée d’une crue donne lieu à des préparatifs : voitures placées sur les points hauts, meubles montés à l’étage ou surélevés, réserves de nourriture, vérification de la disponibilité des barques conservées par de nombreux agriculteurs. Les maisons comportent souvent au moins un étage et les terrains agricoles sont équipés de recati, buttes de terre surélevées pour sauver autrefois le bétail et aujourd’hui maintenir le matériel hors de l’eau. Dans la plupart des fermes existent aussi des encoules, plans inclinés pour faire monter les animaux à l’étage.

La Barthelasse inondée en 2021

Décembre 2002 et 2003 – Deux crues centennales

Une crue centennale est une crue dont la probabilité d'apparition est de 1 sur 100 chaque année. 

 

On considère que le Rhône est en crue dès que son débit dépasse les 5 000 m3 par seconde. Or, après la crue de 2002, début décembre 2003 le Rhône gonflé par les fortes pluies précédentes déborde.  Il atteint 2.25 mètres avec un débit exceptionnel de 13 000 m3 par seconde. Une centaine de communes du Vaucluse est touchée, 3500 sinistrés sont évacués. Vaison la Romaine, en particulier, fut dévastée. On déplore sept morts, et plus d’un milliard d’euros de dommages.

 

A Avignon, la Barthelasse est complètement noyée sous deux mètres d’eau. Les habitants sont évacués en barques ou par hélicoptères. Il faudra des jours pour nettoyer la boue et le limon laissé par le retrait des eaux.

 

Cependant, le contre-mur construit sous la direction de Viollet-le-Duc après 1856 prouva son utilité puisque les remparts résistèrent face à cette crue équivalente en puissance à celle de 1856. Les 35 vannes installées permettent de réguler le débit d’entrée des canaux et de sortie des eaux usées. A partir de 4,5 mètres d’eau, on les ferme  pour éviter l’inondation du centre-ville.

Le plan de rehaussement des digues sur les rives de la Barthelasse en 2010 fut vivement controversé, car il impliquait la destruction de l’habitat sauvage, l'abattage de nombreux arbres et la suppression du chemin de halage, lieu de promenade  pour les Avignonnais. Il permettait en revanche la mise en sauvegarde des terres agricoles et des zones d'habitations.

 

De nos jours, le Grand Avignon devrait démarrer des travaux d’aménagement et de renforcement des digues tout en protégeant au maximum la biodiversité des rives.

Novembre 2023

La réforme de l’annonce des crues mise en place en 2006, en application de la loi «Risques», a pour objectif de passer de l’annonce à la prévision des crues. Il s’agit de gagner en capacité d’anticipation pour gérer les crises provoquées par les inondations et de permettre à tous les acteurs (particuliers, collectivités, etc.) d’accéder en temps réel à toute l’information disponible.

Les Services de Prévision des Crues (SPC) ont trois rôles à jouer :

 

Surveiller : des stations (une vingtaine sur le Rhône) sur le fleuve et ses affluents mesurent et transmettent en temps réel la hauteur d’eau.

Prévoir : Les modèles de prévision (propagation de débit, transformation de la pluie en débit pour l’amont des bassins, modèles hydrauliques…) permettent de prévoir des débits et des hauteurs d’eau suivant la typologie des crues.

Transmettre l’information : collectée ou élaborée par les SPC, l’information est communiquée en temps réel sur Internet - www.vigicrues.ecologie.gouv.fr - au travers de la carte «Vigilance crues» et envoyée aux préfectures, qui alertent les maires concernés, eux-mêmes chargés d’alerter la population.

La relative rareté des crues importantes depuis un siècle et demi permet difficilement d’évaluer l’évolution de leur importance : les records du XIXème siècle n’ont pas été dépassés sur le Rhône en aval de Lyon. Les statistiques ne montrent pas de tendance significative à une aggravation des pointes de crue. Le seul changement correspond à une date plus précoce d’occurrence, qui est à relier à l’augmentation des températures.

Mais en ce moment même, on annonce la fermeture du parking de l'Oulle et des voies le long du Rhône... Le fleuve n'en a pas fini avec Avignon !

Photo France Bleu Vaucluse - DR

Bibliographie

-Maurice Champion -  Les inondations en France du VIe siècle à nos jours – 1858

-Sylvain Gagnière - Inondations

-Robert Bailly – Chronique et Histoire d’Avignon

-Archives Municipales

-Articles du Dauphiné et de La Provence

-Le Rhône en dix questions - Ouvrage collectif sous la direction de Jean-Paul Bravard et Anne Clémens

-https://www.eaufrance.fr/les-inondations-et-les-submersions-marines

-http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Crue-majeure-du-Rhone.html

-https://www.leparisien.fr/politique/crues-meurtrieres-quand-napoleon-iii-mouillait-la-veste-http://www.apare-cme.eu/uploads/Document/bd_avignon.pd

-https://www.ecologie-et-progres.com/crue.htm

-https://journals.openedition.org/geomorphologie/10300

                               

                             

                           - 2 200 millions de mètres cubes d'eau sont

                       prélevés chaque année pour subvenir

                 aux besoins en eau de la population. française.

            

       -  Sept centrales nucléaires sont installées

  le long du fleuve.

   

-  Le Rhône lui-même produit 20 %

de l'énergie hydroélectrique française.

 

-  L'emprise du Plan Rhône est de 2 980 km2.

 

-  La superficie de son bassin hydrographique

est de 97 800 km2, dont 90 000 km2 en

France, où il irrigue trois régions

et vingt et un départements.

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