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Par Liliane, Janvier 2019

Lyon

Qui sauvera les madones de Lyon ?

Une association milite pour que ces éléments méconnus du patrimoine architectural et historique de la ville soient préservés, rapporte « Le Parisien ».

Par 6Medias

Publié le 27/12/2017 à 19:37 | Le Point.fr

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La ville ne compte plus que deux cents madones environ. Elles ornent les façades des immeubles lyonnais. Pour qui lève les yeux de temps en temps, les madones lyonnaises font partie du paysage urbain, nichées dans les angles ou sur les façades des immeubles. Mais elles sont aujourd'hui menacées, raconte Le Parisien.

 

Alors que la ville comptait au moins 400 de ces statues de la Vierge au XIXe siècle, elles ne sont plus que deux cents aujourd'hui. Mais l'association les Madones de Lyon, fondée en 2008, s'est donnée pour mission de les sauver et de les faire mieux connaître des habitants. « Elles sont généralement en plâtre, donc très fragiles », a expliqué au Parisien Catherine de Rivaz, vice-présidente des Madones de Lyon et guide à l'office de tourisme de Lyon. « La plupart des emplacements datent du XVIIe, mais les madones d'origine ont généralement disparu et

ont été remplacées au XIXe. Ces statues étaient installées sur le domaine privé, pour demander à la Vierge de protéger l'immeuble et ses habitants. » Si de telles statues existent dans d'autres villes de France, elles sont particulièrement nombreuses à Lyon.

Un patrimoine en voie de disparition

En 1912, un livre-catalogue des madones de Lyon avait été publié. Un ouvrage sur lequel l'association s'appuie pour son travail de rénovation et de valorisation. Des visites guidées thématiques existent et la mairie participe à un plan Madone pour aider les propriétaires à les rénover, une aide qui peut atteindre 25 000 euros. Mais l'enjeu est aussi de sensibiliser les habitants qui doivent prendre soin de ce patrimoine en cas de rénovation d'immeubles par exemple. Pour le président des Madones de Lyon, Étienne Picquet-Gauthier : « Il s'agit pour nous de faire prendre conscience aux Lyonnais que ce patrimoine est en train de disparaître. »

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