top of page

Accueil  / Dictionnaire des rues / Boulevard Raspail

Raspail.jpg
Raspail Bd.jpg

    Au moment des grands travaux du début du XIXème siècle, les jardins des Hôtels de Galéans-Gadagne et de Caumont  ont été sacrifiés pour percer le boulevard Raspail.

 

Les deux demeures furent édifiées entre 1720 et 1733 par Jean Baptiste Franque. L’Hôtel de Caumont, élevé pour J. de Seytres est le  seul exemple de demeure à la parisienne, entre cour et jardins. L’intérieur des deux hôtels, déjà vidés de leur mobilier à la Révolution, a été ruiné par les occupations successives : école normale d’instituteurs, caserne, école des Beaux-Arts.

 

L’Hôtel de Galeans Gadagne, au fronton triangulaire, transformé en musée pour les œuvres d’art du collectionneur Yvon Lambert, a récemment été réuni à celui de Caumont par un bloc aveugle pour étendre les collections d’art contemporain.

hotel de galeans gadagne.jpg
hotel de caumont.jpg
Raspail.jpg

Hôtel de Galéans Gadagne

Hôtel de Caumont

François Raspail

   François Raspail, né en 1794 à Carpentras et mort en 1878, fut un chimiste, botaniste et homme politique, promoteur de l’hygiène, de l’asepsie et d’une médecine accessible aux classes laborieuses. Entré à 16 ans au séminaire d’Avignon, il devint franc-maçon et ardent républicain, fut plusieurs fois emprisonné pour ses convictions et soutint la Commune. Il fut élu député de Marseille en 1876.

Le portrait ci-dessus le représente en prison en 1833. Extrait de sa défense devant la cour d’assise : « Détruisons l'ignorance et les besoins, et nous aurons détruit les vices ; détruisons la crainte du lendemain, et nous aurons détruit l'égoïsme de ceux qui possèdent ; rendons tous les hommes heureux, et au même instant, nous les aurons rendus tous frères ».

< Rue Rascas                                                                                                                   
bottom of page